NOAM CHOMSKY : Linguiste au M.I.T (Massassuchets Institute of Technology), (sorte de regroupement de grands scientifiques américains) est considéré comme un des plus grands intellectuel vivant.
CHOMSKY et surtout un dissident et contestataire de la politique des États-Unis partout dans le monde.
Il est militant depuis son plus jeune age et prend en permanence position sur des sujets tel que: "les droits de l'homme", la guerre, la souveraineté des peuples et la démocratie.
Chomsky a une methode quasi scientifique pour analyser la politique americaine et celui des médias de sorte que ses remarques très précises fruit d'un vrai travail de recherche sont difficilement contestables.
Il écrit de nombreux livres sur la politique étrangère américaine:
( "Dominer le monde ou sauver la planète? l'Amérique en quête d'hégémonie mondiale" ) et sur la manipulation des masses par les médias:
( " La fabrication du consentement : De la propagande médiatique en démocratie " )
Extrait du site : "Le grand soir " , journal militant d'information alternative .
http://www.legrandsoir.info/
Noam Chomsky sur la politique étrangère d’Obama, sur sa propre histoire et sur l’importance de faire entendre son opinion (Democracy Now !)
AMY GOODMAN : qu’en est-il du mouvement anti-guerre aux Etats-Unis ? Vous en avez fait partie, vous avez été très actif, depuis la guerre au Vietnam jusqu’à ce jour. Comment voyez-vous les choses par rapport à une personne pour laquelle beaucoup d’entre eux ont consacré d’énormes efforts à faire élire ?
NOAM CHOMSKY : Mon opinion, qui n’est pas très répandue, est que le mouvement anti-guerre est bien plus puissant aujourd’hui qu’il ne l’a été dans les années 60. Dans les années 60, il y eut un moment, en 1969, où le mouvement contre la guerre du Vietnam était très puissant. Mais il faut se souvenir que la guerre a commencé, qu’elle est devenue une vraie guerre ouverte, en 1962. A cette époque, 70.000 ou 80.000 personnes avaient déjà été tuées sous le régime fantoche du Sud Vietnam. Mais en 1962, Kennedy a lancé une guerre ouverte, en faisant bombarder le Sud Vietnam – les avions portaient les couleurs du Sud Vietnam, mais tout le monde savait de quoi il retournait et ça se disait ouvertement même – en autorisant le recours au napalm, l’utilisation d’armes chimiques pour détruire les cultures et la végétation. Il a lancé un programme qui a chassé des millions de personnes des campagnes qui se sont retrouvées regroupées dans ce qu’il faut bien appeler des camps de concentration pour, selon les termes employés, les « protéger de la guérilla » qui avait l’appui de la population, chose que le gouvernement savait parfaitement. On peut voir la même chose aujourd’hui en Afghanistan, si vous prenez la peine de lire entre les lignes les histoires sur la conquête de la ville de Marjah. Nous avons poussé la population vers des camps de concentration