lundi 24 mai 2010

L’hégémonie capitaliste est en pleine forme !

L'hégémonie capitaliste est en pleine forme ! - AgoraVox le média citoyen

Un très bon article qui ouvre les yeux a tous ceux qui pensent que c'est le capitalisme qui est en crise en ce moment . Le capitalisme est un système basé sur la crise économique et le chaos social qui lui permettent a chaque coup de se renforcer et de serrer la "vice" un peu plus fort, les peuples étant plonger dans un climat anxiogène acceptent les yeux fermés toutes mesures sensé les préservé du chaos. ( retraites, gel des salaires, privatisations etc...)
Lorsqu'on  est plongé dans un état de panique on saisi sans réfléchir la première main tendu .....
Chaque guerre, crise économique et choc pétrolier permet de faire table rase pour mieux reconstruire une économie en toute liberté. A ce titre je conseil les livres de NAOMIE KLEIN "La stratégie du choc" 







et le parait il second livre du fameux "comité invisible": "Gouverner par le chaos"











L’hégémonie capitaliste est en pleine forme !


Nous vivons une période étrange, un peu partout on peut lire, entendre, que le capitalisme est en crise et qu’il se pourrait que ce soit le début d’une agonie. Ceci est une réflexion générale, cependant des individus un peu plus perspicaces laissent entendre que cette crise est simplement systémique, pourtant il s’agit là encore d’un euphémisme pour nous expliquer que les financiers spéculateurs sont en train d’essayer d’épurer le système de quelques pourritures qui gênaient son fonctionnement, avec la complicité des états, le tout sur le dos du lampiste.

C’est même encore plus subtil puisque l’on a laissé croire pendant un moment au retour de l’étatisation, étatisati
on en réalité fictive par laquelle la finance a réussi à se garantir, sans débourser un liard, des avatars que pourraient amener une spéculation trop risquée. Mais le summum de la manipulation fut pour la dette des états européens, prétexte qui une fois de plus a servi à ce que les spéculateurs puissent prendre tous les risques étant maintenant couverts par la garantie complice des états. Ce n’est d’ailleurs pas encore entièrement tout réglé puisqu’il semble que les bourses font un peu « la gueule » n’ayant pas la totale assurance qu’elles pourraient tout se permettre sans y laisser quelques plumes. Soyons rassurés, elles vont y arriver…
Le constat que l’on peut tirer de cette courte analyse est que le capitalisme n’a jamais été aussi puissant. Il serait vain et inconscient de croire que les crises, fort bien orchestrées, étaient des soubresauts d’agonie, au contraire l’hégémonie mondiale de la finance n’en est que plus forte ; l’exemple de la multiplication d’achats de terres en est un exemple, mais cela est encore plus probant avec la mise en place des métropoles globales, voire la privatisation des villes comme c’est la cas aux USA où leur nombre particulièrement significatif est de 20 000 environ, ainsi que l’ouverture de nouveaux marchés avec sous le couvert d’une fausse écologie, etc. Le capitalisme est en train de gagner sur tous les tableaux. La finance gouverne ce monde, c’est malheureusement un triste constat, même si parfois en son sein il y a une sorte de guéguerre comme c’est le cas actuellement entre l’Euro et le Dollar, guerre d’obédience pour l’hégémonie mondiale, mais quand il s’agit de plumer le prolétaire, là tout le monde est d’accord…

Alors le monde du travail Européen se pose des questions, ne comprend pas pourquoi l’industrialisation va disparaître et laisser au chômage un nombre important de travailleurs sans que cela pose problème au système capitaliste, la baisse des pouvoirs d’achats étant théoriquement dommageable pour les économies.

C’est pourtant simple à comprendre, le travail est devenu essentiellement la variable d’ajustement du capital et il se trouve que dans la plupart des pays européens le niveau de vie de l’ouvrier est devenu trop élevé pour que les actionnaires puissent tirer des bénéfices substantiels de la production. Donc, on délocalise vers des pays où le code du travail est succinct, et les salaires plus bas, pour ne pas être gêné par des grèves intempestives et avoir la rentabilité maximum.

Par conséquence les multinationales vont abandonner pendant un temps les pays développés afin d’y diminuer le pouvoir d’achat et les contraintes de l’encadrement du travail. L’Europe consommera moins, mais peu importe pour les spéculateurs puisque les marchés en pleine expansion, indiens, chinois, brésiliens, vont compenser amplement le manque à gagner de la vielle Europe. Le capitalisme mondialisé va en tirer le maximum de profit en créant un autre secteur consumériste, consommation prétendue créatrice de richesses, jusqu’à ce que l’évolution trop importante de ces pays soit elle-même freinée car le niveau de vie aura suffisamment progressé, des salaires devenus plus substantiel diminuant de fait la rentabilité du capital. A partir de ce moment là, on reviendra dans les pays européens appauvris et où les salaires seront bas, et l’on recommencera à faire travailler les chômeurs de nos pays sur des bases salariales moindres, un code du travail pratiquement inexistant, des conditions que le capital trouvera alors rentable.

C’est une sorte de mouvement perpétuel permettant au capital de fructifier dans toutes les conditions. Système qui fait totalement abstraction des peuples pour ne servir qu’une oligarchie dominante.

Néanmoins, il n’est pas si facile que cela d’appauvrir un peuple, surtout lorsque l’on a crée le conditionnement consumériste et qu’à partir d’un certain moment on ne peut remplir le caddie qu’à moitié, d’où un profond ressentiment. Alors on tente des expériences pour voir la réactivité des peuples, surtout jusqu’à quel point la stratégie du consentement a fait son effet. Ce fut d’abord aux USA avec les « subprimes » qui ont mis des milliers de gens à la rue, maintenant se sont les retraites qui sont sur la sellette remettant au travail des personnes d’un âge particulièrement avancée. Naturellement, dans ce pays où le capitalisme est pratiquement une affaire de gènes peu de réactions sont venues contrarier ce ballon d’essai. Alors on se tourne vers l’Europe pour voir si là aussi les peuples sont mûrs pour accepter toutes sortes de balivernes.

Etait toute désignée la Grèce qui avait fait un peu n’importe quoi, mais aussi pour une autre raison, c’est que le gouvernement est socialiste et qu’il est intéressant de savoir jusqu’à quel point les socialistes vont être consentant au système. D’autant que Papandreou est président de l’International socialiste ce qui pourrait mouiller encore plus ceux-ci dans l’acceptation de la loi des marchés comme ce fut le cas avec Strass-Khan au FMI et Lamy à OMC ; ce qui prouve que les partis socialistes européens sont les faire-valoir du capitalisme (d’ailleurs Portugal et Espagne tous deux socialistes ne sont-ils pas aussi les premiers visés afin de mettre définitivement sous l’éteignoir des régimes qui pourraient à la limite contester). On a donc mis les Grecs au pain sec et à l’eau afin de voir comment ils allaient réagir, en définitive cela donnera aux spéculateurs une petite idée de jusqu’où ils pourront aller pour contraindre les peuples. Vont naturellement suivre la plupart des autres pays européens si l’expérience se révèle positive, comme il n’y a pas de fumée sans feu on entend déjà les rumeurs parlant d’austérité, en France, voire en Allemagne.

Il en ressort que la contestation pour contrer les désastres de la loi des marchés ne doit pas être essentiellement catégorielle, voire locale, mais plus générale puisqu’il s’agit en effet de se « débarrasser » du capitalisme mondialisé, seule alternative possible pour le bien-être des peuples. D’ailleurs, la radicalité doit être de mise car certaines solutions intermédiaires proposées actuellement pourraient amener le pire…

Le meilleur exemple étant la pétition qui demande à ce que l’on taxe les produits financiers, plus précisément les transactions financières.

Là, il s’agit d’une inconscience particulièrement caractérisée. En effet, il est évident que les actionnaires qui verront leurs bénéfices diminués par une quelconque taxe, ou autres formes contraignantes, vont tenter par tous les moyens de récupérer les pertes. Et, sans être particulièrement devin, ils vont se tourner vers la productivité et par conséquence la variable d’ajustement qu’est le travail. On connaît quels sont les moyens à leur disposition, forcer à travailler plus pour le même salaire, augmenter la rentabilité, voire diminuer les salaires, mais ce dont on est sur c’est qu’ils vont réduire la masse salariale, ce qui va forcément faire augmenter le chômage dont « on paiera les allocations avec les recettes de la taxe ».

Donc, on tourne en rond, en détruisant encore plus le tissu social, et de surcroît, on fait « avec » le système, apportant ainsi une caution involontaire au principe capitalisme ; un accompagnement de plus en quelque sorte. Il faut écarter ce genre d’aberration !

Non, la seul solution c’est de sortir du capitalisme, et le seul combat efficace sera celui-là !

http://le-ragondin-furieux.blog4ever.com


Par Jean-Pierre Llabrés (xxx.xxx.xxx.82) 24 mai 10:05
Jean-Pierre Llabrés

à l’auteur

"Non, la seul solution c’est de sortir du capitalisme, et le seul combat efficace sera celui-là !"

Mais non, mais non !
Le seul combat efficace sera que nous, citoyens-électeurs-contribuables, transformions le capitalisme en un Capitalisme anthropocentrique, philanthropique et équitable.
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Par Mengneau Michel (xxx.xxx.xxx.148) 24 mai 10:24
Mengneau Michel

transformions le capitalisme en un Capitalisme anthropocentrique, philanthropique et équitable.

C’est une plaisanterie ?

Ou alors il faut être particulièrement naïf pour croire que lorsque l’on laisse la notion de profit comme moteur d’une société il n’y aura pas d’abus. Croire à un capitalisme philntropique n’est même pas une utopie mais une absurdité émise par des crédules...
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Par Jean-Pierre Llabrés (xxx.xxx.xxx.82) 24 mai 10:35
Jean-Pierre Llabrés

Mengneau Michel (xxx.xxx.xxx.148) 24 mai 10:24
"il faut être particulièrement naïf pour croire que lorsqu’on laisse la notion de profit comme moteur d’une société il n’y aura pas d’abus".

Preuve que vous n’avez pas lu, ou compris, ma proposition, vous omettez de dire que je préconise que ladite "notion de profit" soit solidairement et collectivement gérée par une structure représentative des citoyens-électeurs-contribuables.

Après une telle omission (volontaire ?), il est extrêmement facile de me taxer, à tort, de naïveté et de crédulité.
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Par Jean-Pierre Llabrés (xxx.xxx.xxx.82) 24 mai 10:41
Jean-Pierre Llabrés

P.S. :
Bien évidemment, le principe de la Fondation Nobel, ses modalités de fonctionnement et ses résultats, depuis plus d’un siècle, relèvent, pour vous, de l’abus de la notion de profit...
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Par Mengneau Michel (xxx.xxx.xxx.148) 24 mai 10:14
Mengneau Michel

En effet, il est évident que les actionnaires et les spéculateurs de tout poils qui verront leurs bénéfices diminués par une quelconque taxe, ou autres formes contraignantes, vont tenter par tous les moyens de récupérer les pertes quelles qu’elles soient. Et, sans être particulièrement devin, ils vont se tourner en dernier recours vers la productivité et par conséquence la variable d’ajustement qu’est le travail puisque la rentabilité maximum des entreprises est une valeur sure pour engranger des profits. On connaît quels sont les moyens à leur disposition, forcer à travailler plus pour le même salaire, augmenter la rentabilité, voire diminuer les salaires, mais ce dont on est sur c’est qu’ils vont réduire la masse salariale, ce qui va forcément faire augmenter le chômage dont « on paiera les allocations avec les recettes de la taxe ».


Donc, on tourne en rond, en détruisant encore plus le tissu social, et de surcroît, on fait « avec » le système, apportant ainsi une caution involontaire au principe capitalisme ; un accompagnement de plus en quelque sorte. Il faut écarter ce genre d’aberration !


D’autant que l’on a un exemple récent de la perversité des banquiers et de leurs acolytes. En effet, la Cour des Comptes signale que les revenus des intérêts sur les fonds prêtés aux banques sont nuls, et probablement que l’opération sera déficitaire ! Pourtant, d’après Sarkozy, on sauvait les banques et l’opération devait rapporter quelques argents à l’Etat, il n’en est rien, au contraire. Alors, qui c’est qui paiera ?


Les interconnections du système financier capitaliste sont telles que la finalité est toujours la même, le dindon de la farce est toujours le même, le prolétaire….


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Par sisyphe (xxx.xxx.xxx.62) 24 mai 10:15
sisyphe

D’accord avec le constat.

Et la première chose à faire, pour sortir, en douceur, du capitalisme, est d’entreprendre la réforme monétaire, qui remettra entre les mains d’organismes démocratiquement contrôlés, le pouvoir de création, et le contrôle sur l’argent.
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Par liberta (xxx.xxx.xxx.162) 24 mai 10:30

l’auteur a résumé parfaitement les impacts d’audjourd’hui et à venir de la mondialisation
Ce qui n’était pas possible de détruire quand les états étaient encore propriétaire de leur nation l’est devenu maintenant à travers le FMI, et l’application du projet des Bilderberg

Serait il osé de comparer la montée d’Hilter avec les projets d’aliénation des états mis en place par les groupes dépendant des Illumanitis ??

Il m’arrive de faire des comparaisons qui vont dans ce sens car les projets de ces groupes concernant la mise en esclavage des populations a beaucoup de points communs dans l’esprit avec les idées Hiltériennes - hélas !!!
Un groupe (Illuminatis) qui aujourd’hui est la haute finance peut reproduire la même tragédie qu’Hitler a fait subir à l’Europe il n’y a pas si longtemps





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Par jaja (xxx.xxx.xxx.129) 24 mai 11:35
jaja

Bon article Michel... et qui démontre que le capitalisme ne s’effondrera pas tout seul sur lui-même comme certains le disent...

Pour qu’il disparaisse et laisse la place à une société d’égalité sociale il faudra le renverser et de plus dans au moins plusieurs pays simultanément pour parer à la contre-révolution violente de ses tenants...

C’est pourquoi nous devons suivre de près les réactions du peuple grec au plan d’austérité drastique imposé par les gangsters du FMI et de l’Union européenne.

Je salue les tentatives d’unité de plusieurs groupes anticapitalistes qui se sont récemment rencontrés en Grèce et qui ont pour exigence (entre autres) et dans un premier temps de la socialisation de toutes les banques, de l’expropriation de leurs actionnaires rapaces et de leur regroupement en un pôle bancaire unique placé sous le contrôle des populations...

Liée à la socialisation de toutes les grandes entreprises, à l’expropriation, sans indemnités de leurs patrons et actionnaires ce projet politique prend bonne tournure.

Pour l’imposer c’est sûr qu’il faudra se battre et cela se fera sans doute lorsque les peuples paupérisés n’en pourront plus de ces inégalités et la misère qu’elles engendrent...

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